Devis leasing entreprise et professionnel

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Voiture de tourisme ou véhicule utilitaire, pour le service ou dédié aux cadres et hauts dirigeants… la voiture professionnelle fait partie intégrante d’une entreprise et il est difficile de s’en passer pour mener à bien l’activité. Cependant, s’équiper d’un tel bien exige un budget conséquent venant grever la trésorerie. Pour ne pas avoir à puiser dans ses propres fonds ou à devoir s’endetter auprès d’une banque, le leasing s’impose comme une réponse sûre et fiable. En amont de la démarche, la demande de devis va permettre aux entrepreneurs d’avoir une idée du coût du véhicule convoité et des conditions qui lui sont offertes en leasing.

Quid de la voiture de société et la voiture de fonction

En France, la voiture individuelle reste le mode de locomotion préféré et cette tendance se généralise auprès des professionnels. Sillonner les routes pour vendre un produit, transporter des marchandises ou des personnes, créer son foodtruck, faire le trajet entre le domicile et le bureau, etc. Le véhicule est pratique, rapide et confortable. Il participe au développement de l’activité en offrant l’opportunité aux professionnels d’être mobiles pour assurer tous leurs services. Mais dans l’univers de la voiture d’entreprise, il est important de faire la distinction entre les voitures de fonction et les voitures de service, ne serait-ce que pour des raisons fiscales.

La voiture de fonction est mise à disposition aux agents ETAM, aux cadres ou aux dirigeants et s’utilise à titre professionnel, mais aussi privé c’est-à-dire pour aller au bureau, partir en vacances, en week-end ou en congés. Du point de vue fiscal, il s’agit d’un avantage en nature représentant une rémunération à part au salaire.

La voiture de service de son côté est disponible pour les employer uniquement dans le cadre d’un usage professionnel. Il est interdit d’y recourir pour les déplacements privés et en dehors des heures de bureau sauf cas exceptionnels où l’employeur autorise à ce que le véhicule sert au trajet du domicile au bureau. Respecter cette règle est important, car si la voiture de service est employée à titre personnel, cela est considéré comme une fraude par les services fiscaux et une requalification du véhicule sera immédiatement opérée.

Comment choisir une voiture professionnelle ?

Le plus dur sera maintenant de déterminer le type de voiture professionnelle à choisir. Priorité à la prise en compte des besoins de l’entreprise ou de l’utilisateur dans son cadre professionnel et privé. Le type de trajets, les kilomètres à parcourir ou encore les besoins de chargement sont autant de critères sur lesquels se baser pour déterminer le bon type de motorisation et de carrosserie. Si l’on ne parle que des voitures de fonction, les SUV ont largement la cote auprès des hauts cadres bien qu’il existe d’excellentes offres également dans les autres segments comme les breaks ou les monospaces. Au niveau de la motorisation, le professionnel ne doit pas se laisser tenter par un phénomène de mode. Certes, les VZE ont la cote et sont à envisager à l’heure où les règlementations deviennent de plus en plus strictes sur la réduction des émissions de C02.

Néanmoins pour les gros rouleurs par exemple, miser sur le diesel reste une option adéquate, d’autant qu’aujourd’hui, la dépollution de ces propulsions s’effectue de façon plus efficace. Pour des trajets hors de la ville, les voitures électriques sont déconseillées à cause du manque ou de l’absence des bornes de recharge. Autre chapitre important : le fameux « total cost of ownership », traduire « coût de détention total ». Il s’agit du montant total à dépenser durant le cycle de vie du véhicule : cela inclut le prix d’achat, mais aussi l’entretien, la dépréciation, le coût d’usage, etc. La fiscalité joue un rôle important dans le TCO, compte tenu du fait que l’entreprise est redevable d’une taxe sur les véhicules de société (TVS) en cas de transports de personnes. Une exonération est donc appliquée aux utilitaires.

Enfin, ne pas négliger les options procurées par le véhicule. Les constructeurs proposent aujourd’hui des gammes « Business » répondant aux critères fixés par les « car policies » des entreprises. Il s’agit généralement d’une finition intermédiaire existante et dédiée aux particuliers à laquelle s’ajoutent des équipements supplémentaires : climatisation automatique, navigation, régulateur/limiteur de vitesse, radar de recul, système Bluetooth, capteur de pluie, allumage automatique des phares, etc. Et comme en vertu des articles L. 4121-1 et suivants du Code du travail, l’employeur est responsable de la sécurité des employés, de nombreuses aides à la conduite sont disponible sur les finitions Business.

Financement LOA et LLD : quelle est la meilleure offre ? Pourquoi demander un devis ?

Après avoir trouvé les modèles collant à ses objectifs, l’entrepreneur est confronté à une autre question épineuse : comment financer l’acquisition d’un ou des véhicules ? S’il fut un temps où utiliser les fonds propres ou passer par des crédits automobiles était la seule réponse possible, les alternatives s’élargissent dorénavant grâce à la location avec option d’achat et la location longue durée.

Appelée aussi crédit-bail ou leasing, la location avec option d’achat (LOA) a d’intérêt uniquement pour ceux qui envisagent de faire acquisition du véhicule à la fin de la période d’engagement. Elle s’adresse davantage aux petits rouleurs, car le kilométrage étant faible, la revente sera plus aisée sans compter que le véhicule aura besoin de moins d’entretien.

Les gros rouleurs pour leur part s’orienteront vers la Location Longue Durée (LLD). À l’inverse de la LOA, la possibilité d’achat n’existe pas sauf négociation préalable avec le concessionnaire. La LLD a l’avantage d’inclure le coût de l’entretien dans le loyer, c’est pourquoi elle est plus intéressante lors d’un usage intensif du véhicule.

Maintenant, quelle offre choisir ? Pas de doute, il sera difficile de trancher sans passer par l’incontournable demande de devis. Beaucoup d’entreprises estiment qu’elles trouveront les meilleurs contrats de LLD ou de LOA directement auprès des constructeurs. Or, les créanciers professionnels de la location sont pléthore et faire l’impasse sur une mise en concurrence est une erreur qui coûtera cher à la trésorerie. Grâce à la démocratisation du leasing et de la LLD, un panel d’offres est désormais accessible aux entrepreneurs qui pourront trouver les meilleures propositions rien qu’en sollicitant des chiffrages financiers, qui plus est, sont gratuits, rapides et sans engagement.