Se constituer une flotte automobile est un impératif pour de nombreuses TPE/PME afin d’assurer la mobilité des collaborateurs. En leur offrant un moyen de transport, le dirigeant garantit le bon développement de son activité.
Toute la difficulté maintenant est de constituer un parc automobile optimal pour qu’il ne soit pas source de grosses dépenses. La priorité est de choisir le bon modèle de véhicule de la citadine, à l’utilitaire en passant par les SUV et autres modèles plus luxueux dédiés aux dirigeants et hauts cadres.
Choisir le bon modèle pour la flotte automobile
Le choix des véhicules à intégrer dans la flotte auto dépend de plusieurs critères : niveau de consommation du carburant, puissance du moteur, efficacité des dispositifs de sécurité, contraintes légales, frais d’entretien et de réparations, etc. Le plus important est qu’ils doivent parfaitement s’adapter à l’activité. Les traiteurs ou fleuristes par exemple auront besoin d’un véhicule utilitaire. Idem pour les professionnels spécialisés dans les services de livraison. Ce modèle offre de nombreuses particularités fiscales et comptables. Déjà, la TVA sur le crédit-bail ou l’achat est déductible. Il en est de même pour la TVA sur les frais d’entretien et de réparation. L’avantage porte sur l’éligibilité à une déduction sur la TVA en misant sur un utilitaire diesel. Par ailleurs, aucune Taxe sur les Véhicules de Société (TVS) n’est appliquée.
Si les véhicules sont utilisés par des cadres et salariés qui ne transportent pas de matériels, dans ce cas, s’orienter vers les citadines ou les berlines compactes est vivement conseillé. Pour les collaborateurs qui effectuent de longs trajets comme c’est souvent le cas chez les commerciaux et autres itinérants, il est préférable d’opter pour les grandes routières qui s’avèrent plus fiables et robustes dans le cadre d’un usage intensif. Ces véhicules de tourisme offrent moins d’avantages que les utilitaires du point de vue fiscal. Ils ne sont pas déductibles de la TVA sur l’achat et le crédit-bail ainsi que sur les frais d’entretien et de réparation. De plus, la Taxe sur les Véhicules de Société est applicable et tient compte de la puissance fiscale ainsi que des émissions de CO2 du véhicule.
Sur ce point, étant donné que le caractère polluant ou non de la voiture tient un rôle déterminant dans la fiscalité, de nombreuses entreprises envisagent de transiter vers l’électromobilité. Les voitures hybrides et 100 % électriques ont la cote et pour cause, elles sont source de nombreux avantages à commencer par les incitations gouvernementales sous forme de primes et de bonus écologiques. En choisissant notamment les modèles 100 % électriques, les entreprises profitent d’une exonération complète sur la TVS sans compter les économies en perspective réalisées sur le coût d’usage. Une voiture électrique coûte quatre à cinq fois moins cher à utiliser qu’un véhicule thermique.
Les différents modèles de véhicules pour une entreprise
Les entreprises ont de la chance, car elles disposent d’un très large choix de modèles à intégrer dans leur flotte auto. Sur le segment des citadines, il existe quelques valeurs sûres qui sont très prisées des professionnels comme l’incontournable Renault Clio qui en est aujourd’hui à sa cinquième génération. Best-seller de la maison française, la citadine plaît surtout pour sa polyvalence, ses aides à la conduite et sa dotation. Sa concurrente à savoir la Peugeot 208 continue également de s’afficher en tête des citadines les plus vendues du pays et a même été élue « voiture de l’année 2020 ». Elle a un avantage de taille en se déclinant en une version 100 % électrique avec la e-208. En dehors de l’Europe, on pourrait également citer des marques comme Toyota avec sa Yaris, une autre citadine qui a le vent en poupe et qui a un argument de taille puisqu’elle est une pionnière de l’hybridation.
Du côté des utilitaires, les maisons tricolores restent toujours en tête. Dans la liste des modèles incontournables figure le Renault Kangoo Express qui est le véhicule utilitaire historique du constructeur français. Ce modèle a bâti sa notoriété grâce à sa robustesse, sa résistance et surtout sa modularité lui permettant de s’adapter parfaitement aux besoins des professionnels. Comme concurrent direct, on cite le Peugeot Partner qui a gagné davantage de fiabilité dans ses plus récentes versions en offrant un meilleur confort de conduite. Autre incontournable : le Volkswagen Crafter qui se démarque par sa souplesse et sa puissance. L’utilitaire de la maison allemande s’illustre par ses dispositifs d’aides à la conduite à la pointe de la technologie qui ont pour seul inconvénient d’être légèrement coûteux.
Concernant les voitures de fonction pouvant être proposées aux hauts cadres et dirigeants, les choix sont particulièrement étendus. De la BMW X3, à la Nissan Leaf en passant par la Mercedes Classe C ou la Peugeot 3008, la sélection va dépendre des objectifs de chaque entreprise et des besoins des bénéficiaires du véhicule. Mais en général, les voitures de fonction prennent la forme de SUV, de berlines de luxe ou même de modèles sportifs.
Comment financer l’acquisition d’une flotte automobile et trouver des devis ?
Une fois les bons modèles ciblés, l’étape la plus épineuse concerne le mode de financement des véhicules. Les dirigeants ont le choix entre trois options : l’achat au comptant, l’achat à crédit et le leasing.
L’achat au comptant est avantageux dans la mesure où il préserve la capacité d’emprunt de l’entreprise, donne accès à un libre choix de véhicules neufs ou d’occasion avec une grande diversité d’options et permet de choisir librement son fournisseur et son lieu d’entretien. Par contre, il mobilise une grande partie des fonds propres de l’entreprise, ce qui risque de l’empêcher de financer des projets plus porteurs. De plus, c’est à elle de devoir s’occuper des tâches relatives à l’acquisition, l’exploitation et surtout la revente. L’achat au comptant a aussi pour inconvénient de réduire la capacité d’investissement.
C’est pourquoi de nombreux professionnels préfèrent se tourner vers l’achat à crédit qui a lui aussi ses avantages et ses points faibles. Au rayon des avantages, cette solution permet de préserver les ressources financières de l’entreprise et lui assure une gestion budgétaire plus simple par des mensualités fixes et uniques. Néanmoins, il faut savoir que le crédit augmente le niveau d’endettement de la société, ce qui est néfaste pour sa santé financière.
Au lieu de s’engager dans une telle offre, l’idéal serait de s’intéresser au leasing qui prend la forme d’une location sur une longue durée. Avec cette formule locative, le professionnel est redevable de loyers mensuels en contrepartie de l’usage du véhicule. L’avantage est qu’il est possible pour lui de confier la gestion de la flotte automobile à un prestataire externe ce qui lui permet de se recentrer sur son cœur d’activité. Par ailleurs, comme il est question d’une location, le leasing n’apparaît pas dans le bilan, mais s’affiche plutôt dans la liste des charges. Et grâce à lui, le professionnel ne s’occupe pas de la revente, car une fois le bail achevé, il lui suffit de restituer la voiture pour se désengager.
Afin de trouver les meilleures offres que ce soit pour un crédit ou un leasing, il est impératif d’effectuer une demande de devis auprès des bons interlocuteurs. La mise en concurrence permet de faire de belles économies et de bénéficier d’un contrat plus souple.