Le Renault Scénic n’est pas mort, selon le constructeur au losange. Bien que la génération précédente lancée en 2016 ait été retirée du catalogue, la marque refuse de laisser un vide dans ce segment.
Malgré la baisse de popularité des monospaces, Renault a décidé de réinventer le Scénic en le transformant en SUV électrique. En prime, ce nouveau modèle est proposé en leasing.
En entreprise : pourquoi faut-il adopter la Renault Scenic E-Tech ?
Le Renault Scenic E-Tech saura satisfaire les utilisateurs professionnels pour ses spécificités techniques. Le SUV à watts reprend les caractéristiques de la Mégane E-Tech en adoptant des dimensions plus généreuses et en abandonnant l’aspect monospace de ses prédécesseurs. Malgré ce changement, il conserve un volume de coffre satisfaisant variant de 545 à 1 670 litres. L’une de ses caractéristiques principales est son grand toit panoramique Solarbay s’opacifiant ou s’éclaircissant complètement ou partiellement selon la demande tout en préservant le confort thermique à bord.
Les entreprises pourront aussi proposer un large choix de couleurs à leurs collaborateurs, car le SUV existe en 6 teintes de carrosseries et se décline en version Esprit Alpine comme les Clio et Austral. À l’instar des différents modèles récents de Renault, la Scenic E-Tech est équipée d’Android Automotive avec l’interface R-Link. Elle est disponible en deux motorisations électriques : une première développe 170 chevaux avec un couple de 280 Nm. Cette version est équipée d’une batterie de 60 kWh offrant une autonomie de 420 km selon le cycle WLTP. Elle dispose d’une recharge rapide en courant continu (DC) de 130 kW, permettant de récupérer 335 km en 30 minutes. La seconde version dotée d’une puissance de 220 chevaux et d’un couple de 300 Nm est équipée d’une batterie de 87 kWh pour 610 km d’autonomie selon le cycle WLTP. Sa recharge rapide en courant continu atteint 150 kW. Le SUV peut atteindre les 100 km/h en 8,4 secondes. Grâce à une telle portée, le véhicule électrique est parfaitement adapté pour les trajets professionnels.
Pourquoi utiliser une voiture électrique en entreprise ?
L’utilisation de voitures électriques en entreprise présente plusieurs avantages notamment en termes de conformité avec la législation et de réduction des coûts. Tout d’abord, sur le plan règlementaire, la mobilité électrique est encouragée par l’évolution de la loi. Par exemple, le Parlement européen a décidé d’interdire les véhicules thermiques à partir de 2035. Et, avec la mise en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE), certaines zones de circulation sont devenues restreintes voire interdites aux voitures thermiques. Cette situation pousse les entreprises situées en zones urbaines à envisager la transition vers des véhicules électriques pour leurs déplacements en ville.
Sur le plan fiscal, l’acquisition d’un véhicule électrique peut être avantageuse pour les professionnels. En effet, l’exonération de certaines taxes et les aides gouvernementales visent à encourager le passage à l’électrique. Bien que le prix d’acquisition initial d’une voiture électrique semble élevé, les économies à long terme sur les coûts d’utilisation compensent largement cet investissement. Les économies de carburant sont significatives, le coût de la recharge étant nettement inférieur à celui de l’essence. De plus, les voitures électriques nécessitent moins d’entretien que les modèles thermiques. En raison de leur simplicité mécanique, elles ne requièrent ni vidange ni remplacement de pièces telles que les bougies, l’huile à moteur ou les filtres à air. Avec moins de pièces sujettes à l’usure, les besoins d’entretien et les coûts associés sont considérablement réduits par rapport aux véhicules thermiques.
Acquérir la Renault Scenic E-Tech en leasing : LOA ou LLD ?
Lorsqu’une entreprise choisit le leasing de véhicules, elle paie un forfait mensuel pour les utiliser, sans pour autant en devenir propriétaire. C’est la banque qui finance l’opération et en devient de facto le propriétaire. Le coût mensuel de la location d’une voiture est déterminé en fonction du kilométrage annuel autorisé et de la durée du contrat. Il varie également suivant les services inclus comme la maintenance, l’entretien et les assurances. Ces services doivent être pris en compte lors du choix entre la Location Longue Durée (LLD) et la Location avec Option d’Achat (LOA). La LLD permet à l’entreprise d’utiliser un véhicule avec un coût d’utilisation prévisible couvrant l’entretien, l’assistance et les réparations.
À la fin du contrat, le véhicule doit être rendu en bon état dans le respect d’une usure normale. Les loyers mensuels de la LLD sont versés sur une durée limitée, généralement de 24 à 48 mois, bien que certains contrats puissent aller jusqu’à 60 mois. Ces contrats fixent des kilométrages maximaux à ne pas dépasser, sous peine de frais supplémentaires. La LOA fonctionne de manière similaire, avec des plafonds kilométriques et des loyers mensuels. Cependant, elle offre la possibilité d’acheter le véhicule à la fin du contrat. Si cette option est choisie, l’entreprise devient propriétaire en payant le prix de rachat prévu, déduit des loyers déjà versés. Contrairement à la LLD, la LOA n’inclut généralement pas l’entretien, l’assistance, l’assurance et les réparations dans le contrat, ceci peut augmenter les loyers. La LOA nécessite souvent un premier loyer plus élevé, pouvant être déduit du prix d’achat final si l’option est levée ou être remboursé si elle ne l’est pas.
Combien coûte la Renault Scenic E-Tech en leasing ?
Chaque mois, Renault propose des offres de leasing pour sa Renault Scenic E-Tech. En février 2024, le SUV se négociait à 400 euros en LLD de 37 mois avec un premier loyer de 10 000 euros. Il est possible d’accéder à d’autres offres plus avantageuses chez d’autres leaseurs. Le prix du contrat dépend de l’apport initial versé et de la durée du contrat, que ce soit en LLD ou en LOA. Le montant du loyer mensuel dans un contrat de leasing est plus bas lorsque l’apport initial est important et que la durée du contrat est longue. De plus, l’estimation du loyer prend en compte le kilométrage annuel prévu pour le véhicule, pouvant être ajusté en cours de contrat si le kilométrage réel dépasse les prévisions initiales. D’autres facteurs à considérer pour estimer le coût d’un leasing incluent le type, la marque et le kilométrage initial du véhicule.