Les constructeurs sont au pas de course pour développer les véhicules du futur qui émettent le moins de pollution et n’utilisent plus ou très peu d’énergie fossile. Dans ce marathon, Toyota figure en pole position. Le fabricant nippon connu pour avoir été le premier à créer la technologie hybride s’investit aujourd’hui avec ferveur dans le développement de voitures à hydrogène. La Mirai est l’un des premiers modèles industrialisés à grande échelle dans le monde étrennant cette technologie. Que faut-il savoir autour de ce véhicule ? Réponses.
Mirai : voiture hydrogène signée Toyota
Une chose est sûre : Toyota va à contre-courant de la tendance. Alors que la plupart des constructeurs se ruent vers le développement des voitures 100% électriques, le constructeur nippon reste réticent vis-à-vis de cette technologie. D’ailleurs, ses premiers modèles ne sont disponibles que depuis 2020 et pour 2021. Dans le cadre de sa stratégie verte, Toyota préfère plutôt de se concentrer sur l’ère « d’après l’électrique ». D’où l’investissement dans l’amélioration de ses véhicules à hydrogène. La marque se lance sur ce marché embryonnaire dès 2015 en créant sa fameuse Mirai. Malgré les nombreuses contraintes comme le manque d’infrastructures de recharge et un prix d’achat particulièrement élevé, la berline a réussi à convaincre le public en se vendant à plus de 10 000 exemplaires depuis sa sortie dont plus de 3000 immatriculations rien qu’aux États-Unis où son succès est fulgurant. Le modèle tranche d’emblée pour son design disruptif qui évoque la « mobilité du futur ». Avec son profil à goutte d’eau et ses prises d’air latérales très atypiques, il a pour mission de plaire aux « early-adopters ». La Mirai va surtout s’illustrer par sa mécanique. En effet, elle est équipée d’un moteur électrique de 113 kW (154 ch) ou 335 Nm de couple qui est alimenté par deux sources d’énergie : une batterie Ni-Mh de 1,6 kWh et une pile à combustible à hydrogène de 114 kW (155 ch). Grâce à ces différents dispositifs, la berline assure une autonomie de 550 km avec une consommation moyenne de 0,76 kg/100 km en cycle mixte.
Un second opus prévu pour 2020
Bien qu’elle peine à séduire en Europe entre autres à cause de l’insuffisance de stations de recharge, la Mirai ne s’avoue pas vaincu. Toyota envisage de sortir une seconde génération pour 2020 et se fixe comme objectif de commercialiser 30 000 voitures à hydrogène par an avec cette nouvelle berline et un autre modèle de chez Lexus. En 2019, il a fait le show lors du Salon de l’automobile de Tokyo en présentant la nouvelle mouture de la Mirai. L’occasion pour le constructeur d’apporter quelques rectifications sur le véhicule. À commencer par le design qui devient plus consensuel et élégant que la première génération. La voiture va aussi gagner quelques centimètres en affichant une longueur de presque 5 mètres et un empattement de 2,92 mètres. De quoi largement accueillir cinq passagers adultes. En outre, grâce à une capacité de stockage plus importante, l’autonomie va être revue à la hausse à hauteur de 30%.
Financer l’acquisition de la Toyota Mirai en LLD pour les entreprises
En France, la première génération de la Mirai se négocie pour 2020 à un prix avoisinant les 78 000 euros. Toutefois, la seconde mouture devrait légèrement baisser ses prix à 66 000 euros. Les entreprises qui ne désirent pas utiliser leur trésorerie pour payer au comptant un tel montant peuvent miser sur la Location Longue Durée. L’avantage de cette offre est qu’elle peut entre autres inclure le financement de l’installation d’une infrastructure de recharge au sein de la société. Mais ce n’est pas tout. Les mensualités comprennent également le coût des frais d’entretien, d’assistance et d’assurance, ce qui constitue un véritable gage de sérénité quant à l’usage de ce véhicule.