Afin d’assurer un travail efficace et productif, le jardinier paysagiste a expressément besoin d’un véhicule utilitaire adapté à son activité. Sur le marché, il existe de nombreux modèles disponibles.
Néanmoins, le choix devra se faire en fonction du volume de chargement, des aménagements, des équipements, du carburant et d’innombrables autres critères clés. Quant au financement, envisager une LLD ou une LOA est une excellente alternative.
Quel modèle d’utilitaire pour un jardinier paysagiste ?
Le jardinier paysagiste est un professionnel chargé de la conception et de l’aménagement des jardins et des espaces et s’occupe de la gestion des travaux paysagers. Cette profession exige d’avoir des connaissances sur diverses disciplines comme l’architecture, le génie civil, les travaux publics ou encore la décoration. Elle nécessite une certaine polyvalence puisque le jardinier doit pouvoir réaliser les travaux de conception, réalisation, entretien, etc. Le professionnel entreprend de nombreuses missions telles que la préparation des sols, l’installation des équipements, la plantation des végétaux, la réalisation de la maçonnerie légère, la taille des arbres ou des arbustes.
Pour pouvoir transporter ces matériaux sur les chantiers et assurer les opérations d’enlèvement, il a besoin d’un véhicule utilitaire adapté. Les choix devront se porter sur trois modèles : le fourgon compact, le grand fourgon ou encore le pick-up. Les fourgons ont l’avantage d’être disponibles en plusieurs PTAC, hauteurs, longueurs et volumes de chargement. La différence entre le fourgon compact et le grand fourgon porte sur les capacités puisque le grand fourgon offre un volume de chargement plus important. En revanche, il est peu agile en ville et son prix s’avère plus élevé. Ils peuvent être munis d’une benne pour faciliter la collecte des déchets verts ou pour transporter les végétaux. Les pick-up pour leur part sont pratiques également dans le transport des matériels et pour accéder aux chantiers les plus difficiles.
Quel volume de chargement et quels aménagements ?
Le volume de chargement s’inscrit comme l’un des critères principaux à prendre en considération avant de choisir un véhicule utilitaire pour jardinier paysagiste. Ce professionnel réalise essentiellement deux types d’interventions avec son VUL : le transport d’outils liés à son activité et l’enlèvement qui consiste à acheminer les matériaux et matières vers les centres de déchets. Si le véhicule doit éventuellement transporter des collaborateurs, il est préférable qu’il soit équipé d’une banquette arrière sans que cela réduise son coffre de volume.
Au niveau des aménagements, il est toujours intéressant de disposer de rails de toit afin de permettre le transport d’objets encombrants comme les échelles qui sont indispensables à l’activité. Une échelle de coffre s’avère aussi utile pour accéder au toit du véhicule.
L’énergie et les équipements
Un des éléments les plus importants à considérer dans le choix d’un véhicule utilitaire est l’énergie utilisée qui a un impact direct sur le coût total de possession. Le professionnel peut faire des économies ou au contraire, subir de grosses pertes s’il fait le mauvais choix. La motorisation n’est pas seulement liée aux dépenses en carburant. Elle a aussi des conséquences sur les taxes d’immatriculation, la fiscalité ou encore l’assurance auto. Si le diesel et l’essence sont les plus pratiques et les plus confortables, ils sont aussi les plus chers à l’usage compte tenu de l’augmentation du prix du carburant. D’où l’intérêt d’envisager l’électromobilité ou du moins, les véhicules hybrides qui réduisent significativement le TCO. De toute façon, les fabricants proposent aujourd’hui une grande diversité d’utilitaires électriques et il y a en forcément qui colle avec les besoins du jardinier paysagiste. Ces nouvelles solutions de mobilité ont l’avantage d’être design et surtout technologiques, ce qui améliore l’image du professionnel auprès de sa clientèle. Sans compter qu’opter pour l’électromobilité démontre l’engagement dans la préservation de l’environnement.
À part l’énergie, les équipements et les technologies à intégrer au sein du véhicule sont aussi des critères essentiels. Pour garantir une mobilité sans perte de temps et garder la communication avec les équipes en temps réel, il est indispensable de bénéficier de solutions GPS ainsi que d’un système de connexion du téléphone portable. Le véhicule doit également être doté de diverses aides à la conduite comme les radars de stationnement, les caméras de recul ou encore la vision 360°. Au niveau de l’ergonomie, prendre en compte l’existence de rampes, de portes-coulissantes, du nettoyage ou encore du rangement reste important.
Financer un véhicule utilitaire pour jardinier paysagiste : LLD ou LOA ?
Le prix d’un véhicule utilitaire est très variable et va de 15 000 à 25 000 euros pour les modèles d’occasion contre 25 000 à 35 000 euros pour les véhicules neufs. Afin de ne pas avoir à sortir une telle somme de la trésorerie ni de devoir souscrire à un emprunt bancaire qui alourdit l’endettement, le jardinier-paysagiste peut choisir de financer l’acquisition par le biais d’une Location avec Option d’Achat ou d’une Location Longue Durée.
La Location avec Option d’Achat connue aussi sous le nom de crédit-bail est une solution locative qui a le vent en poupe auprès des professionnels. Son principe est simple : en échange du règlement d’un loyer mensuel, le jardinier paysagiste dispose d’un véhicule neuf qu’il utilise comme bon lui semble pendant une période de 2 à 5 ans. Lors de la souscription, il sera redevable d’un apport initial équivalent à 10 ou 15% du prix total de l’utilitaire. Il aura également comme obligation de souscrire à une assurance auto et de prendre en charge l’entretien du véhicule tout au long de la location. Lorsque celle-ci s’achève, il a le choix entre restituer le véhicule ou le racheter pour en devenir propriétaire. Tout l’intérêt de la LOA repose donc sur cette option d’achat qui évite de perdre les loyers investis jusqu’ici et de bénéficier de la pleine possession du véhicule.
La Location Longue Durée pour sa part fonctionne quasiment sur le même principe : pendant la location allant d’un à cinq ans, le locataire paie un loyer mensuel linéaire ou dégressif. En revanche, il ne dispose d’aucune option d’achat, ce qui veut dire qu’il est contraint de rendre le véhicule en fin de bail. Il s’agit là d’un avantage plutôt que d’un inconvénient pour les utilisateurs qui ne souhaitent pas s’occuper de la revente ni subir les pertes de la dépréciation. Lors de la restitution du véhicule, ils peuvent renouveler leur contrat et repartir avec un nouveau modèle plus récent.