Le leasing constitue le moyen le plus économique pour acquérir un véhicule utilitaire d’occasion. Comme la valeur du fourgon a déjà baissé, cela se répercute sur le coût des mensualités qui se veut plus abordable qu’en neuf.
Toutefois, pour que l’opération soit rentable, il demeure utile de prendre en compte quelques astuces et conseils avant de s’engager dans le leasing.
1 – Faire une comparaison des offres
La première démarche indispensable consiste à consulter toutes les remises et promotions de leasing d’occasion disponibles sur internet ou en concession. Il arrive assez régulièrement que les distributeurs accordent des offres promotionnelles à l’occasion d’un évènement spécial comme le black Friday ou la fête de Noël. Lorsqu’ils sont en surstock, ces vendeurs proposent également des rabais pour écouler plus vite leurs véhicules. Parfois, ils désirent promouvoir une marque ou un véhicule en particulier, ce qui justifie la baisse des prix. Les acheteurs qui ont déjà un modèle bien précis en tête doivent parcourir le site officiel du constructeur et de ses partenaires. S’abonner aux newsletters est une bonne idée pour ne jamais rater les dernières offres disponibles.
2 – Opter pour le bon forfait kilométrique
Lors de la souscription à un leasing, il existe plusieurs paramètres à prendre en considération pour être sûr que l’offre soit intéressante. L’un d’entre eux consiste à bien choisir le forfait kilométrique. En effet, au cours de l’élaboration du contrat, le bailleur établit un plafond de kilométrage à ne pas dépasser chaque année. Cette mesure est prise pour atténuer la dépréciation du véhicule et ainsi réussir à le vendre à un meilleur prix sur le marché de l’occasion. Le seuil moyen est de 10 000 à 15 000 km par an. L’avantage d’un forfait kilométrique bas est que cela fait diminuer le coût des mensualités. Par contre, en cas de mauvaises estimations, tout dépassement est passible de pénalités de l’ordre 5 à 10 centimes par kilomètre excédentaire. Il s’avère donc crucial de ne jamais sous-estimer sa mobilité réelle.
3 – Choisir la durée adaptée
Le choix de la durée du leasing influence directement le coût des loyers mensuels. Si le conducteur privilégie un contrat long, il sera facturé de loyers mensuels moins onéreux. En revanche, s’il mise sur un contrat court, il devra payer des redevances bien plus élevées. De prime abord, le leasing long semble intéressant. Or, il faut réfléchir à deux fois avant de s’engager, car en cas d’accidents de la vie, il est très difficile de rompre le contrat par anticipation sans payer des pénalités financières très lourdes.
4 – Verser un apport personnel
La plupart des publicités sur le leasing affichent le montant d’un premier loyer majoré à payer lors de la souscription qui équivaut entre 10 à 30% du prix total de la voiture. Il est intéressant de fournir cet apport personnel pour réduire le coût des mensualités suivantes. En revanche, son paiement n’est nullement une obligation. Le souscripteur peut faire l’impasse sur ce capital de départ s’il dispose d’une capacité de remboursement suffisante selon le loueur. Le cas contraire, il sera compliqué pour lui de concrétiser l’accord sans une contribution financière personnelle. Cet apport peut provenir de la revente d’un ancien véhicule, d’une épargne ou d’une dotation.
5 – Bien entretenir le véhicule
Il est très important d’assurer correctement l’entretien du véhicule tout au long du leasing. S’il est question d’un utilitaire composant une flotte, son utilisateur devra être initié à un guide de bon usage. La plupart des gestionnaires organisent également des formations à l’éco-conduite qui permettent aux conducteurs de développer les bonnes attitudes au volant pour réduire le taux de sinistralité, le niveau d’émissions de CO2 ainsi que la consommation de carburant. Grâce à ces stages, l’état du véhicule est mieux préservé, car l’automobiliste aura appris à vérifier le parallélisme des pneus, optimiser le gonflage, etc.
6 – Reprendre un contrat de leasing
Le transfert de leasing est une procédure donnant l’occasion de reprendre un contrat déjà en cours. En d’autres termes, une tierce personne cède son bail à un autre conducteur pour se désengager du contrat. Cette solution est très intéressante pour le repreneur, car la durée du contrat devient plus courte, ce qui lui évite de s’engager sur le long terme. Il n’a plus à verser d’apport personnel et n’a plus besoin de puiser dans sa trésorerie. Il a également droit à un contrat préalablement négocié en matière de mensualités, d’assurance valeur à neuf, etc.
7 – Choisir le bon interlocuteur
Il existe bon nombre d’acteurs qui opèrent désormais des activités de Location avec Option d’Achat (LOA) ou de Location Longue Durée (LLD). La souscription à l’offre peut s’effectuer auprès d’un concessionnaire, d’un organisme de crédit ou encore d’une banque. De plus en plus de mandataires automobiles proposent également des offres de leasing. Ces courtiers ont l’avantage de pratiquer les prix les plus compétitifs du marché, car ils constituent leur parc auto lors des déstockages des concessionnaires ou en gros volume, ce qui leur donne accès à des rabais importants.
8 – Négocier les tarifs
Une autre astuce pour faire une bonne affaire dans le cadre d’un leasing d’utilitaire d’occasion implique d’entreprendre des négociations auprès du loueur. Avec un peu de chance, le souscripteur dispose d’un profil qui rassure son interlocuteur et qui peut donner droit à quelques remises.
9 – Prendre des prestations complémentaires
Lors d’une LLD, souscrire aux services d’entretien, de dépannage ou d’assurance proposés par le bailleur est intéressant afin de gagner en tranquillité tout au long de la location. Tous les frais sont inclus dans le prix des loyers mensuels afin d’aider le souscripteur à mieux maîtriser son budget. En revanche, ces prestations font excessivement augmenter la note en LOA, car à la base, cette formule coûte déjà plus cher qu’une LLD.
10 – Acheter le véhicule en fin de bail
L’intérêt d’un leasing d’occasion est que le véhicule a déjà subi une énorme décote. L’utilisateur peut décider de le racheter au terme de la location en levant l’option d’achat dans le cadre d’une LOA. Il paiera alors un prix très faible. Par contre, si le véhicule a plus de trois ou quatre ans, il n’est assorti d’aucune garantie constructeur. L’acquéreur devra être prêt à supporter toutes les charges liées à l’entretien.