Peu importe l’usage que l’on destine à une voiture. À partir du moment où un véhicule est utilisé dans le cadre d’une activité lucrative, la souscription à une assurance est indispensable. Mais en quoi consiste réellement l’assurance auto professionnelle ?
La responsabilité civile
Que ce soit pour une voiture de fonction, utilitaire et commerciale, selon la loi la loi n° 58-208 de 1958, un auto-entrepreneur ou une société ne peut se passer de la responsabilité civile. Cette garantie minimale est obligatoire pour tous les engins motorisés à quatre et à deux roues, destinés au transport de personnes ou de marchandises. Pour cause, cette dernière couvre l’ensemble des dommages corporels, ainsi que matériels éventuellement occasionnés par le véhicule.
Plus précisément, sous condition que l’accident soit responsable, la prise en charge des toutes les indemnisations et les dépenses liées aux sinistres reviendra entièrement à l’assureur. Et cela quelle que soit leur ampleur ou leur gravité. D’ailleurs, même si c’est de manière occasionnelle, tout conducteur est tenu d’informer sa compagnie en cas d’utilisation de sa voiture à titre professionnel. Autrement, l’assureur peut se dégager de toute responsabilité. C’est la mésaventure qui m’est arrivée dernièrement.
En effet, pour arrondir mes fins de mois, il m’arrive régulièrement de transporter des personnes âgées dans mon monospace. Un après-midi, en ramenant ces sympathiques séniors à leur résidence, j’ai heurté une voiture. Heureusement aucun de mes passagers n’était blessé. Il y avait cependant de vilains dégâts sur la portière de l’autre auto. Et dans la mesure où la garantie de ma responsabilité civile ne s’étendait pas jusqu’à mon activité de services à la personne. J’ai dû payer de ma poche tous les frais liés à la réparation.
Depuis, j’ai appris la leçon. Et le lendemain, je me suis rendu chez mon assureur qui a modifié sans plus attendre mon contrat d’assurance. Y est dorénavant mentionné « usage professionnel ». Attention cependant à ne pas confondre cette extension avec « domicile-travail ». Comme son nom l’indique, cette garantie n’est valable que sur le trajet de l’automobiliste en partant de son logement, jusqu’à son lieu de travail. Les déplacements professionnels en dehors d’un itinéraire déjà déterminé, ne sont pas concernés.
Les autres garanties
Mais une assurance auto professionnelle ne se cantonne pas seulement à la responsabilité civile. Toutefois, les autres couvertures sont facultatives. Leur souscription est donc entièrement laissée à l’appréciation de l’entreprise ou du travailleur indépendant. Par souci d’économie ou pour de nombreuses autres raisons, certains se contentent de ce minimum syndical.
Quant à moi, toujours dans le cadre de mon activité extra-professionnelle, j’ai rajouté d’autres extensions pour ne citer que le dommage tout accident. Communément appelée assurance tous risques, cette garantie concerne tous les dommages occasionnés sur ma voiture, sans tenir compte de la nature de la collision. Mais seront également couvertes les dégradations causées par les aléas climatiques comme la neige, la grêle ou une tempête par exemple.
Sinon, parmi les autres couvertures optionnelles sont : les catastrophes naturelles, les bris de glace, le vol et l’incendie, mais aussi les attentats, ainsi que les actes terrorismes. Quoi qu’il en soit, quand bien même la rupture d’un contrat d’assurance est aujourd’hui de plus en plus facilitée, grâce surtout à la loi Hamon, il faut prendre le temps de bien étudier les offres des compagnies avant d’en sélectionner une.
Et pour moi, la meilleure façon de procéder est de passer par un comparateur en ligne pour demander un devis d’assurance automobile. C’est de cette manière que la boite où je travaille a trouvé son assureur. D’ailleurs, mes patrons n’ont pas hésité à utiliser les propositions de ses concurrents pour bénéficier d’une baisse de tarif très intéressante. Enfin, si plusieurs véhicules sont concernés, il y a la possibilité d’opter pour un contrat flotte.
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